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a la poursuite du soleil

40,00

Sottotitolo: journal de bord. – I de new-york a tahiti

Autore: alain gerbault

Editore: bernard grasset

ISBN: LDM1724505559

1 disponibili (ordinabile)

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Descrizione

Raro esemplare della centonovantottesima edizione di Bernard Grasset del 1929 in perfetto stato di conservazione. In-16, legatura coeva con copertina rigida cartonata blu in mezza tela che racchiude la brossura originale illustrata in rosso e nero con ex-libris dell’Ammiraglio Filippo Camperio e annotazione a matita in prima); 208 pp. (+ 2 bianche aggiunte nella legatura coeva), con risguardi marroni, numerazione in penna a pagina 1 e all’occhietto e 1 fotografia in nero all’antiporta; con numerose illustrazioni, fotografie e cartine in nero fuori testo. Testo in francese.

Dalla nota dell’editore: Après cinq ans de navigation solitaire, ALAIN GERBAULT, parti de New-York, le 2 octobre 1924, et naviguant toujours vers l’Ouest, était signalé dans les premiers jours de juin 1929 aux iles Açores, faisant voile vers la France: il a parcouru 75000 kilomètres.

Nous n’avons pu publier dans ce volume que la première partie de son Journal de Bord, qui s’arrete à Porapora en juin 1926. Nous donnerons prochianement la suite de son récit: son terrible accident des Iles Wallis, sa traversée record de l’Océan Indien, ses escales au Cap, à Sainte-Hélène, aux Iles du Cap-Vert, et son retour triomphal en France.

Dalla prefazione di Jean-Baptiste Charcot: Le Journal de Bord du Firecrest ne comporte pas de préface et son auteur n’a pas à etre présenté.

Alain Gerbault à bord d’un yacht de 8 tonneaux uniquement à voiles, sans compagnon, sans aide d’aucune sorte est parti de France et est revenu en France ayant effectué le tour du monde. […]

D’autres, deux je crois, un Américain le capitaine Slocum et un Anglais, ont accompli jadis ce tour de force […].

La simplicité des moyen employés ne rend son exploit que plus remarquable; il a choisi un bateau déjà existant, comportant au moins deux matelots; il n’a pas fait appel à des procédés spéciaux et à des inventions nouvelles; conscient de son endurance, de son addresse, de sa science et de son initiative, sachant ce qu’il pouvait attendre des unes et des autres, sans hésitation il est parti seul; il est revenu seul, prouvant qu’il valait un équipage complet.

[…] Ingénieur instruit et cultivé, aviateur remarqué pendant la guerre, toujours sportsman consommé, observateur de toutes choses, amant de la nature, il n’avait jamais exercé une profession se rapportant à la mer. Le sens marin, qualité aux origines inconnues, est en lui; il s’en rendit compte en mettant le pied sur un bateau, attiré par l’amour de la liberté, enviré par le désir de lutter contre les difficultés. Son apprentissage se fit sur son navire, sous ses propres ordres, en traversant l’Atlantique. […]

Le lecteur du Journal de Bord du Firecrest verra que ce navigateur solitaire est un artiste et un poète sans etre un reveur; il tire bénéfice pratiquement de ce qu’il voit et ressent; – la navigation est d’ailleurs un art, la mer une poésie sans limites. Il sait tout ce que les bons matelots du temps de la voile doivent savoir, il possède à fond le bagage d’un navigateur avvisé. […]

Alain Gerbault est un phénomène qui concentre toutes les qualités des marins complets, des marins de notre race qui regardent et qui sentent tout en agissant. C’est une force, une volonté, un exemple. […]